Une enquête belge menée par le groupe Edudoc et le Conseil Inter-Universitaire Francophone (CIUF), a donné un note moyenne de 7,67 en matière de recherche d'information pour les étudiants belges.
Une étude qui montre donc, que ce n'est pas parce qu'on est né avec l'informatique ("digitals natives") et qu'on a acquis une certaine aisance technique dans la manipulation des outils, qu'on est pour autant compétent en recherche d'information.
Voici quelques conclusions de l'enquête à titre d'exemples éclairants:
- le recours systématique, de la part des étudiants, à l'internet alors que les ressources présentes en bibliothèque pourraient répondre à leur besoin d'information (seuls 1,2 % consultent les bases de données bibliographiques),
- le manque d'esprit critique : les étudiants sélectionnent en grande majorité la première référence donnée par Google sans réflexion sur sa pertinence ou sa fiabilité,
- l'incapacité à identifier la source de l'information consultée pour 15 % d'entre eux,
- l'absence de compétences en ce qui concerne la formulation de requêtes (méconnaissance des mots-clés et des opérateurs booléens).
Voilà de quoi contredire les arguments de ceux qui pensent qu'acculturation aux nouvelles technologies rime avec aisance informationnelle et justifier la nécessité de former les élèves à la maîtrise de l'information.
Références:
Billet sur le blog Urfist-info: Digitals natives et (in)-compétences informationnelles
L'enquête: Evaluation des compétences documentaires des primo-arrivants
Billet du blog enseignons.be: Les jeunes incapables de s'informer sur le net
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