Nouveaux livres pour les (futurs) professeurs documentalistes

Trois ouvrages ont récemment été publiés sur le métier de professeur documentaliste et qui peuvent être utiles pour le capes.

- Le métier de professeur documentaliste: éléments pour la formation. CRDP de l'académie de Montpellier, 2008

Cet ouvrage s’adresse à ceux qui, candidats au CAPES de documentation, étudiants des filières métiers du livre et de la documentation, ou personnels recrutés pour travailler dans des centres de documentation, ont besoin d’acquérir les fondamentaux du métier.

- Nouvelles figures de la documentation. CRDP de Lorraine, 2008

La construction, l'affirmation de l'identité professionnelle de l'enseignant documentaliste impliquent la réponse à plusieurs interrogations. Quelles sont les évolutions envisageables de la profession d'enseignant documentaliste ? Quelle expertise, quels savoirs professionnels, quelles compétences, quels objets disciplinaires fondent ce métier ? Comment structurer une didactique de l'information documentation ?Les auteurs de cet ouvrage (enseignants, enseignants chercheurs, formateurs) ouvrent des perspectives variées et innovantes en abordant les questions de curriculum, de savoirs documentaires, de didactisation de ces savoirs et d'expertise.

- L'ABCD docs. CRDP de Bourgogne, 2007

Ce livre est un guide pratique à l'usage des documentalistes et des enseignants. Comment faire face aux premières nécessités pour qui découvre le métier de documentaliste ?Comment définir les contours et le contenu de son rôle dans l'établissement scolaire ? ses relations aux élèves ? ses interactions avec les enseignants ?A partir de témoignages et en rendant compte d'expériences et de démarches concrètes, les auteures répondent aux questions que se pose tout jeune enseignant. Et elles accompagnent les documentalistes dans leur réflexions sur les évolutions du métier. Elles permettent aussi à toutes les personnes avec lesquelles ils travaillent de mieux comprendre leur place dans l'institution.

Je n'ai lu aucun de ces livres donc je suis incapable de vous dire ce qu'ils apportent de nouveau par rapport à ce qui à déjà été publié sur notre profession. Mais n'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

La santé en images

Mon établissement participe, en matière d'éducation à la santé, à un projet tout à fait intéressant: "La santé en image".

A l'initiative d'un collectif d'acteurs du monde de la santé, le projet part de l'étude de films pour délivrer un message de prévention.

Au programme cette année:

- Little miss sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris

- Frida de Julie Taymor

- La chambre des officiers de françois Dupeyron.

Au delà du travail pédagogique mené en classe par les enseignants participant au projet, il y a matière pour une implication du professeur documentaliste :

- travail de recherche documentaire en interdisciplinarité avec les enseignants d'ECJS ou de lettres sur les thèmes abordés par les films (famille, handicap, acceptation de soi)

- table d'exposition sur les thématiques des films et enrichissement du fonds du CDI.

En effectuant des recherches sur les romans portant sur le culte de la beauté, je suis tombée sur cette série qui à l'air géniale pour les adolescents :

WESTERFELD, Scott. Uglies (t.1). Pretties (t.2). Specials (t.3) et Extra (t.4). Un cinquième tome Secrets va sortir en novembre.

Je pense que je vais m'empresser de les commander !

The IUFM !!

Puisque j'ai parlé du stage, il faut bien que je vous raconte ma formation à l'IUFM.

Le rentrée...et bien c'était comme partout !! Présentation des modalités administratives, interventions MGEN et cie, distribution de jolis sacs et de jolis crayons publicitaires en tout genre et au moins 4 guides du "jeune professeur" émanant d'environ tous les syndicats de l'Education nationale existant. Au moins la pluralité des opinions est respectée !!
L'après midi, nous avons retrouvé notre responsable de formation pour une présentation de... la formation (logique, non ?) . Nous avons pu découvrir nos collègues d'IUFM. Nous sommes 13 en tout (que des filles, ça étonne quelqu'un ?) et il y a en majorité des personnes du privé car eux restent dans la région alors que les bretons du public partent loin, loin, loin !! Je découvre que nous ne sommes que deux à venir d'une autre académie.
En ce qui concerne le programme de formation, il est articulé autour de 5 grands pôles (qui reprennent en gros les 10 compétences du référentiel) :
- concevoir, mettre en œuvre et évaluer son enseignement
- construire son autorité
- prendre en compte les besoins spécifiques des élèves
- évaluer les apprentissages des élèves
- exercer sa mission d'enseignant et d'éducateur au sein de l'établissement.

Contrairement à Mali au CDI, nous seront bien évalués sur les 10 compétences et nous aurons deux visites (une visite de gestion et une visite pédagogique où nous devons mener une séance devant les élèves)

Ces pôles sont communs à tous les PLC2 et sont divisés en diverses unités de formation:
- unité de formation disciplinaire (l'info-doc pour nous)
-unité de formation transversale (thème communs à tous comme la communication dans la classe ou la violence scolaire)
- unité de suivi de formation (bilans de stage)
-unité de formation sur l'écrit professionnel

Au sein de ces pôles, il va y avoir beaucoup de thèmes abordés. A la lecture du plan de formation, j'ai eu l'impression que allons voir beaucoup de choses (dont beaucoup ont été vues en PLC1, surtout pour l'unité disciplinaire) en très peu de temps. Cela risque d'être un survol et non un approfondissement d'un certain nombre de problématiques professionnelles. Mais bon avec deux jours de formation par semaine, il faut faire des choix entre étudier les sujets en profondeur et aborder toutes les situations auxquelles nous allons être confronté. Et comme nous venons tous de parcours différents, il faut bien revoir certaines choses.

Sinon, l'IUFM propose des modules de personnalisation dont certains me semblent très intéressant:
- une mention complémentaire en cinéma-audiovisuel
- des stages de comparaison des systèmes éducatifs en Tunisie ou au Mali
- un stage en zone sensible dans le 93 (pour voir à quoi nous attendre l'année prochaine !!)

The stage !!

Bon, comme cela fait longtemps que je n'ai rien écrit, je vais essayer de vous résumer mes deux premières semaines de stage.

- La pré-rentrée :

Arrivée 9h dans l'énorme "chose" qu'est le lycée Dupuy de Lôme. Des bâtiments partout avec des gravas au milieu...et oui le lycée est en cours de rénovation mais pour l'instant tout ceci est loin d'être fini. Je vais donc passer toute l'année dans les travaux mais qu'importe puisque j'aurai l'honneur d'inaugurer le nouveau CDI de l'établissement !! (j'en ferai une description dans un prochain billet).
RDV dans l'amphi pour la réunion de pré-rentrée. Petit moment d'appréhension : il y a plein de profs (environ 160 !!) et aucun visage connu...mais comment vais-je faire pour connaître tout ce petit monde par son prénom ? (j'ai vite compris que je ne devais pas me faire d'illusions, je quitterai le lycée sans connaître tout le monde). Heureusement, j'ai vite trouvé ma conseillère pédagogique, enfin un repère pour mes premiers jours !! Petite anecdote, il y a plus de profs dans mon lycée que d'élèves dans le collège d'une copine de l'IUFM !
Le matin, intervention du chef d'établissement et présentation des nouveaux enseignants. L'après midi, s'est déroulée au CDI où j'ai pu découvrir les lieux et mes collègues (nous seront trois cette année).

- Les premières journées :

Les premiers jours ont été occupés par pas mal de tâches de gestion (bulletinage de la pile ou plutôt du "building" de périodiques arrivés pendant l'été, prise en main de PMB, signalétique, etc).
La mise en œuvre du journal du lycée nous a aussi bien occupée. Au programme : réunion avec les journalistes de Ouest France pour définir le contenu du premier numéro puis une après midi de formation au logiciel de mise en page (Scribus).
Du côté pédagogique, j'ai suivi la première séance des TPE 1ère L, classe que je vais suivre pendant toute la durée des TPE. Nous avons travaillé avec les élèves sur la définition des sujets.
Pour les secondes, nous organisons une visite du CDI puis un travail de recherche mené en collaboration avec un professeur de discipline. Je n'ai pas encore fait de séance avec eux mais cela va venir très vite.
Enfin, une enseignante de français m'a proposé d'organiser une séance de présentation d'ouvrages de fiction pour des secondes afin qu'il réalisent une fiche de lecture. Il faut donc que je réfléchisse aux livres que je vais leur présenter, l'objectif étant plus ou moins de faire partager mes "coups de cœur" littéraires.

The Retour !!

Ouf, je suis enfin re-connectée au monde trépidant du Web !!
C'est dans de tels moments de "diète informationnelle" que l'on se rend compte à quel point on peut être dépendant d'un outil. Mais France Télécom voulant justement me désintoxiquer a mis la bagatelle de 21 jours pour m'ouvrir un nouvel accès à Lorient !! Vraiment, ils sont pas sympa, c'était très dur de voir tous mes amis-bloggeurs donner des nouvelles de leur rentrée sans pouvoir faire de même... Certes vous pourriez me rétorquer qu'il y a milles et unes manière d'aller sur Internet mais... au lycée je suis si occupée que je n'ai pas le temps d'écrire quoi que ce soit (ce qui en soi est un bonne chose, je ne m'ennuie pas du tout dans mon établissement). Quant à l'IUFM, j'essaie d'y rester le moins de temps possible car je fais plus de 4h de transport par jour quand je suis en formation !!!

Etablissement

C'est à mon tour de donner des nouvelles de mon affectation. Je suis au lycée Dupuy de Lôme à Lorient. C'est un très gros lycée (2000 élèves) avec classes prépa et BTS. En ce qui concerne le CDI, je ne l'ai pas encore vu de près mais j'ai pu contacter ma tutrice de stage. L'année va être bien occupée et intéressante puisqu'un déménagement du CDI est prévu. Au programme aussi : un partenariat avec Ouest France pour monter un journal lycéen.

D'un point de vue pratique, je suis un peu déçue d'être très loin de Rennes (150 km). Je vais donc passer beaucoup de temps dans les transports pour aller à l'IUFM, mais tant pis...et puis je vais pouvoir beaucoup lire dans le train !!

Côté logement c'est fait aussi (charmant petit T2 !! ouah j'ai une chambre, plus obligée de dormir la tête dans la kichtenette !!) et en attendant de déménager, j'ai une place à l'internat du lycée.

Voilà donc pour les nouvelles. Suite au prochain numéro pour l'épisode rentrée !!!

Affectation

Ca y est, les affectations sont tombées. Pour ma part, ça sera l'académie de Rennes. Je suis trop contente vu que c'était mon premier voeu et que c'est une académie quand même très demandée. S'il y en a d'autres qui y vont aussi, faites moi signe, c'est toujours plus sympa de savoir avec qui l'on va travailler à la rentrée !!

Très bon mois d'août à tous !!

Hourra !!!

Ouf, c'est bon pour moi !!! Quel soulagement, j'ai encore du mal à réaliser que je ne suis plus étudiante mais professeur-stagiaire à la rentrée !!!

Je souhaite remercier du fond du coeur tous les formateurs de l'IUFM d'Angers à qui je doit beaucoup pour cette réussite. Merci, merci, pour votre disponibilité, votre professionnalisme et votre soutien.

Bon courage à tous ceux pour qui la réussite n'est pas au rendez-vous pour cette année. Accrochez-vous, tout le monde finira par décrocher ce fichu sésame.

Mon blog ne sera peut-être pas très actif cet été, mais je compte bien vous donner rendez-vous à la rentrée pour suivre mes péripéties de PLC2...

Très bonnes vacances à tous !

J-3 !!!

Voilà, voilà J-3 avant l'oral. Je passe les 19 et 20 à 12h30, et part dès le 18 dans mon petit hôtel de Boulogne. Ceci est donc mon dernier billet avant les épreuves.

Je souhaite bon courage à tous ceux qui passent l'oral, et que la force soit avec nous !!

Je vous donne RDV après les résultats, car je pense que je n'alimenterai pas mon blog d'ici là. Je compte bien prendre une semaine de "rien à penser, rien à réviser" tranquille. Au programme : détente, détente et... détente !!

A bientôt.

Quels rapports les jeunes entretiennent-ils avec l'écriture à l'heure d'internet ?

Alors, que les débats font rage pour savoir si oui ou non, les nouvelles technologies et l'usage du langage SMS contribuent à la baisse du niveau des élèves en orthographe, une étude américaine nous donne des chiffres sur le rapport des jeunes à l'écrit. Le sondage est intitulé "Writing, Technology and teens" et a été réalisé auprès de 700 jeunes de 12 à 17 ans. Les jeunes étaient interrogés sur "le rôle et l'impact de l'écriture technologique (ou e-communication) sur l'écrit scolaire et sur l'écriture extra-scolaire".

On apprend donc, que pour plus d'un adolescent sur deux, l'écriture technologique n'est pas pas de l'écriture (d'où une orthographe et une syntaxe parfois relâchée). De plus, pour 73% d'entre eux, l'e-communication n'influencerait pas leurs écrits scolaires. Bien conscients des différents types d'écriture qu'ils doivent investir dans différentes tâches (tchat, courriel, devoirs pour l'école...), les jeunes américains pensent à plus de 80% que bien écrire est une condition plus importante qu'hier pour réussir dans la vie.

Bien sûr, comme dans tout sondage, les chiffres peuvent être soumis à interprétation. Mais il a au moins le mérite d'exister car en France peu d'études ont été réalisées sur ce sujet. Nous avons ici le point de vue des jeunes et il serait donc intéressant de le croiser avec celui des enseignants.

Source:

"Les jeunes et l'écriture à l'heure d'internet" sur le site La presse à l'école

Incompétences informationnelles des étudiants

Une enquête belge menée par le groupe Edudoc et le Conseil Inter-Universitaire Francophone (CIUF), a donné un note moyenne de 7,67 en matière de recherche d'information pour les étudiants belges.

Une étude qui montre donc, que ce n'est pas parce qu'on est né avec l'informatique ("digitals natives") et qu'on a acquis une certaine aisance technique dans la manipulation des outils, qu'on est pour autant compétent en recherche d'information.

Voici quelques conclusions de l'enquête à titre d'exemples éclairants:

• le recours systématique, de la part des étudiants, à l'internet alors que les ressources présentes en bibliothèque pourraient répondre à leur besoin d'information (seuls 1,2 % consultent les bases de données bibliographiques),
• le manque d'esprit critique : les étudiants sélectionnent en grande majorité la première référence donnée par Google sans réflexion sur sa pertinence ou sa fiabilité,
• l'incapacité à identifier la source de l'information consultée pour 15 % d'entre eux,
• l'absence de compétences en ce qui concerne la formulation de requêtes (méconnaissance des mots-clés et des opérateurs booléens).

Voilà de quoi contredire les arguments de ceux qui pensent qu'acculturation aux nouvelles technologies rime avec aisance informationnelle et justifier la nécessité de former les élèves à la maîtrise de l'information.

Références:

Billet sur le blog Urfist-info: Digitals natives et (in)-compétences informationnelles

L'enquête: Evaluation des compétences documentaires des primo-arrivants

Billet du blog enseignons.be: Les jeunes incapables de s'informer sur le net

Où en est la bibliothèque numérique européenne ?

Le projet de bibliothèque numérique européenne est une réponse à l'initiative de Google Print pour "affirmer l'identité culturelle de l'Europe et diffuser son patrimoine". Pour le moment, rien n'est opérationnel. On peut se rendre sur le site d'Européana qui n'offre pas encore de contenus mais qui nous propose une démo, donnant ainsi un petit avant goût alléchant du projet. La navigation sera conviviale et grâce aux tags nous pourrons "sérendipiter" (en verbe ça le fait aussi, non ?) à gogo.

Européana devrait être opérationnelle en novembre 2008 avec un objectif phare : créer un patrimoine culturel européen (mise en commun des ressources numériques des bibliothèques nationales, des services d'archives et des musées) des 25 pays membres, accessible depuis internet et gratuit pour les oeuvres libres de droit.

Sources :

Article de Wikipédia

Article de la République des Lettres

Quand Joël de Rosnay parle du Web 3.0

Voici une courte mais très dense vidéo de Joël de Rosnay sur le site Agoravox TV. Il nous donne sa définition personnelle du Web 3.0 ou"web symbiotique". Un web où les dangers de l'infopollution et de la violation de la vie privée seront de plus présents. Mais également un Web régulé via ce qu'il apelle "l'info éthique" et "l'auto régulation citoyenne".

Polémique sur les évaluations de CM2

On va encore plus loin dans les expérimentations ou les mesures prises dans le secret. Après la remise en cause de la mixité, que le gouvernement a tenté de faire passer dans le secret (la polémique enfle dans le milieu enseignant, mais le citoyen "lambda" est-il au courant de cette remise en cause ?!), voilà qu'on apprend par le journal Libération que les évaluations expérimentales en CM2 comportent des questions pour le moins étranges.

En effet, il semblerait qu'une partie entière de ce questionnaire porte sur l'origine ethnique et sociale des élèves, sur la langue parlée à la maison ou encore sur la composition du foyer. Voilà des questions annoncées comme "pédagogiques" par le gouvernement... Elles ne sont pas sans rapeller comme le signale Libération, le projet "base élève". On nage là en plein secret puisque les questionnaires devaient être retournés directement au ministère sans passer par la case "parents".

Encore un évènement qui ne doit sa médiatisation qu'à la réaction citoyenne de certains (des enseignants ici). Faire passer ses réformes dans le secret, faire voter des lois tard la nuit ou pendant les grandes vacances semble donc être le lot quotidien de nos dirigeants pour faire passer la "pilule" et éviter toute contestation.

Amis, soyez vigilant...

Pour en savoir plus:

Brève de Libération

Billet sur le blog Contre Journal-Libération (blog dédié à je cite "les informations et les débats occultés ou chassés de l'actualité)

Consultez ici le questionnaire (voir partie 4 "questionnaire enfant")

Voir le site du SNUIPP Ariège

Plan pour le développement du numérique à l'école

Xavier Darcos vient de lancer un plan pour le développement du numérique à l'école.

Suite à la remise, le 21 mai, du rapport e-Educ, le ministre a retenu 5 propositions qui vont être mises en oeuvre à plus ou moins long terme:

- d'ici à 2010, dans le cadre de la généralisation des ENT, les établissement devront obligatoirement utiliser un cahier de texte électronique et supprimer le papier,

- dès l'année prochaine, chaque établissement devra inclure un volet numérique à son projet d'établissement (modification de la circulaire de rentrée prévue),

- les chefs d'établissement et les inspecteurs devront se former aux TICE,

- plateforme de présentation des ressources et des bonnes pratiques sera créée courant 2008,

- un observatoire national des TICE sera créé très rapidement.

Liens:

Brève du Café pédagogique (expresso du 22 mai)

Le rapport e-Educ (la mission e-Educ a été confiée à Jean Mounet, président de Syntec informatique, c'est à dire le syndicat patronal des entreprises informatiques !!! initiative qui fut diversement appréciée dans les rangs de l'éducation nationale !!))

Le discours de Xavier Darcos

Google

Un nouvel article sur Google vient d'être publié.

Il s'agit d'une contribution de Frédéric Rabat intitulée « Une année avec Google : Doit-on enseigner Google ? » en ligne sur le site de l’académie de Rouen http://documentaliste.ac-rouen.fr/spip/spip.php?article191

Convocation !!!

Pour celles et ceux qui ne sont pas encore au courant, les dates des oraux sont enfin publiées. Pour ma part, ça sera les 19 et 20 juin en début d'après-midi. C'est bien de passer au début, mais l'attente sera longue jusqu'aux résultats !!

J'en profite pour vous donner deux adresses d'hôtels pas trop loin et pas trop chers (à Paris ça se fait rare): "Etap Hôtel" de Meudon et celui d'Issy les Moulineaux à 52 € la nuit.

A bientôt à Boulogne !!

Admissible !!

Ouf... je suis admissible pour la deuxième fois...En espérant que cette fois çi soit la bonne !!

Félicitations à tous mes collègues d'IUFM, aux compatriotes blogueurs ainsi qu'à tous ceux qui ont réussi à franchir cette étape.

Bon courage pour la dernière ligne droite et RDV à Boulogne.

Accompagenement éducatif

Texte de référence :
France. MEN. Complément à la circulaire de rentrée 2007 : mise en place de l’accompagnement éducatif dans les établissements de l’éducation prioritaire [en ligne]. Circulaire n°2007-115 du 13-7-2007. Le Bulletin Officiel, n°28 du 19 juillet 2007. Disponible sur : http://www.education.gouv.fr/bo/2007/28/MENE0701447C.htm


Ø Qui ?
Élèves volontaires de collège pour le moment.

Ø Pourquoi ?
Favoriser la réussite de tous.
Favoriser l’égalité des chances.

Ø Quoi ?
Proposer une aide aux devoirs et aux leçons.
Proposer des activités sportives.
Proposer des activités artistiques et culturelles.

Ø Où ?
En 2007, création de l’accompagnement éducatif dans les collèges (publics et privés) de l’éducation prioritaire et des réseaux « ambition réussite ».
En 2008, généralisation à tous les collèges.
Ultérieurement, l’opération concernera la totalité des écoles, collèges et lycées.

Ø Quand ?
Toute l’année. Durée indicative de 2 heures en fin de journée, 4 jours par semaine.

Ø Comment ?
Accompagnement par des enseignants volontaires, des assistants d’éducation ou des intervenants extérieurs.
Rôle du CDI : « l’accès au CDI est facilité pendant les créneaux horaires de l’accompagnement éducatif » (source : site MEN, rubrique accompagnement éducatif)

Normes de catalogage et BCDI

Suite aux questions posées sur la liste E-Doc, je vais essayer d'éclaircir la situation sur les fameuses normes de catalogage et la saisie sur BCDI. Mes connaissances dans le domaine étant limitées n'hésitez pas à compléter ou corriger mes explications.

Tout d'abord, toute description bibliographique s'appuie sur ce que l'on appelle le pavé ISBD. Les ISBD (descriptions bibliographiques internationales normalisées) constituent un ensemble de spécifications normatives, validées au niveau international, pour la description bibliographique des documents existant dans les bibliothèques. Il comporte 8 zones cohérentes et communes à la description physique de tout document.

Ensuite pour chaque type de document, il existe une norme spécifique :

- Monographies : Z 44-050 (description bibliographique complète) et Z 44-073 (description bibliographique allégée)

- Publications en séries: Z 44-063

- Ressources électroniques: Z 44-082

Il existe bien sûr d'autres normes pour les autres supports, mais je pense que celles-ci sont les plus importantes à connaître pour le Capes.

Il ne s'agit pas bien sûr de les connaître par coeur mais d'en connaître les bases pour être en mesure de produire un pavé ISBD correct.

Voilà pour le côté théorique. En ce qui concerne la pratique, pour l'EPTD, on nous demande surtout d'être capable de produire une notice sur BCDI ou de remplir un formulaire de métadonnées.

Or, le catalogage sur BCDI ne respecte pas forcément les normes de pavé ISBD. Il s'agit de remplir des champs mais pas de produire un pavé ISBD comme nous pouvions le rencontrer dans les bibliothèques avant l'informatisation (et oui les petites fiches cartonnées écrites avec soin par le bibliothécaire c'était ça !!).

Néanmoins, il est indispensable de connaître les bases des normes de catalogage. C'est important, par exemple, pour remplir le champ "titre". Il faut savoir ce qu'est un titre propre ou un titre parallèle, savoir comment le présenter dans le champ et savoir qu'elle est la source d'information principale pour trouver le/les titre(s).

La solution je pense pour s'en sortir est de commencer par rédiger des pavés ISBD. Pour cela, on peut s'appuyer sur le Guide pratique du catalogueur de la BNF ou encore mieux s'entraîner à partir des ouvrages de Marie-Renée Cazabon: Le catalogage : méthode et pratiques, Volume 1. Les monographies imprimées, les ressources continues et Le catalogage : méthode et pratiques, Vol. 2. Les enregistrements sonores, la musique imprimée, les ressources électroniques, les documents cartographiques, les vidéogrammes.

Ensuite, il faut s'entraîner sur BCDI, en prenant des exemples concrets de monographies et de ressources électroniques.

Voilà, pour la description physique des documents. Il ne faut pas ensuite oublier la description intellectuelle. Là, il faut s'entraîner à faire des résumés, à choisir les bons descripteurs Motbis et à proposer une cote à l'aide de la Dewey ou de la CDU.

Point sur la discrimination positive

Le principe de la discrimination positive vient des Etats-Unis sous le nom d’ « affirmative action ».
En France, elle désigne l’ensemble des mesures visant à favoriser certaines catégories de personnes afin de leur permettre de rattraper l’inégalité de leur situation (socioéconomique ou territoriale). Ces mesures transgressent le principe de l’égalité de droit mais favorisent l’équité.

L’expression est paradoxale puisqu’elle est construite autour de la notion de discrimination à forte connotation négative. C’est pourquoi certains préféreraient traduire l’expression américaine et parler d’ « action positive ».
Partir du principe de l’égalité des chances, qui est une valeur fondamentale de la République, permet de mieux comprendre les enjeux de la discrimination positive. L’égalité des chances proclame que chacun, quelque soient son origine sociale ou son lieu de naissance, doit avoir les mêmes chances de s’élever, par son propre mérite, dans l’échelle sociale. Mais lorsque l’égalité des chances ne fonctionne pas, on aboutit à une inégalité de résultats. C’est pour combler cette inégalité de résultats que l’on peut avoir recours à la discrimination positive.

La nécessité d’une action volontariste pour faire progresser l’égalité des chances est le principal argument des défenseurs de la discrimination positive. Mais certaines critiques peuvent être avancées. Ainsi, la discrimination positive pourrait faire courir le risque d’une accoutumance à l’assistance. De plus, elle pourrait favoriser les discriminations et défavoriser ses bénéficiaires en stigmatisant leur origine sociale ou territoriale.

Exemples de discrimination positive en France :

- Création des Zones d’éducation prioritaire par Alain Savary en 1982
- Loi du 6 juillet 1987 en faveur de l’emploi des handicapés qui impose à toute entreprise de 20 salariés ou plus d’employer au moins 6% de travailleurs handicapés.
- Création des conventions ZEP/Grandes écoles en 2000-2001. Initiées par Richard Descoing, directeur de Science Po Paris, elle permet aux élèves de ZEP d’entrer à Science Po sur dossier et entretien au lieu de passer un concours.

C'est une notion intéressante à connaître puisque de nombreuses mesures de discrimination positive ont lieu au sein de l'Ecole. Mais il faut la manier avec prudence je pense, car elle cache de nombreux enjeux politiques. Plutôt que de se positionner radicalement pour ou contre en cas de question à l'oral, il vaut sûrement mieux se prononcer sur les avantages et les limites de cette mesure. Le débat est ouvert si vous souhaitez vous exprimer sur le sujet

Sources :

Les enjeux de la discrimination positive. http://cergors.univparis1.fr/docsatelecharger/discripositive.pdf
Discrimination positive sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Discrimination_positive
Article du Monde Diplomatique http://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/A/14701
Fiche de révision de concours sur la discrimination positive et l’égalité des chances
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/seformer/concours/fiche-synthese/discrimation-positive-categorie-a.shtml

François Dubet

Voici un auteur utile à connaître pour le CAPES car il a écrit de nombreux ouvrages sur l'école.

François Dubet, sociologue français est né en 1946. Il est professeur à l’université de Bordeaux II et directeur d’études à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales). Il est également membre du comité de rédaction de la revue Sociologie du travail.

Thèmes d’études :
- Marginalité juvénile
- Ecole
- Mouvements sociaux
- Problèmes urbains
- Socialisation

Il s’inscrit dans le courant contemporain de la sociologie de l’action, qui s’intéresse aux logiques à l’œuvre dans les actions des individus. Dans une perspective constructiviste, il théorise ce que l’on appelle la « sociologie de l’expérience ».

Principaux ouvrages concernant l’école et les jeunes.
L’école des chances. Qu’est ce qu’une école juste ? Seuil, 2004
Le rapport Langevin-Wallon (avec Claude Allègre et Philippe Meirieu). Mille et une nuits, 2003
L’hypocrisie scolaire. Pour un collège enfin démocratique (avec Marie Duru-Bellat). Seuil, 2000
Pourquoi changer l’école ? Textuel, 1999 et 2001
Ecole, familles : le malentendu (dir.). Textuel, 1997
A l’école. Sociologie de l’expérience scolaire (avec Danilo Martuccelli). Seuil, 1998
Les lycéens. Seuil, 1991, 1992 et 1996

Source de l'image: http://www.rue89.com/2007/06/08/francois-dubet-le-baccalaureat-est-comme-la-tour-eiffel

Portfolio

En travaillant ce matin à l'IUFM sur les productions documentaires demandées aux élèves dans l'épreuve pratique de techniques documentaires, nous sommes tombées sur une production que personne ne connaissait : le portfolio (ou portefolio).

Petit point donc, au cas où ce type de production revienne dans les sujets.

Selon Le Robert 2008, le portfolio est:

1. un ensemble de photographies ou de gravures, non reliées, présenté dans un coffret, une pochette,

2. un dossier constitué par un professionnel des arts, de la mode en vue de présenter son travail (syn. "book").

A l'origine réservé à l'art, il semble que le monde de l'éducation se soit largement emparé du terme. En témoigne un dossier consacré au portfolio sur Educnet.

Le portfolio y est défini comme ceci : dossier personnel d'un élève rassemblant ses travaux et témoignant de sa progression.

Circulaire de mission des professeurs, 1997

Voici une petite fiche que j'ai effectuée sur texte essentiel à connaître pour le Capes : la circulaire de mission des professeurs du 23 mai 1997.

Objectif de la circulaire :

Définir les compétences que doit maîtriser tout professeur à la fin de sa formation initiale et proposer un référent commun aux différents partenaires de la formation initiale.

Les missions du professeur s’articlent autour de trois axes :
- instruire les jeunes
- contribuer à leur éducation
- leur assurer une formation en vue de leur insertion sociale et professionnelle.

Le professeur participe au service public d’éducation qui s’attache à transmettre les valeurs de la République notamment l’idéal laïque (exclusion de toute discrimination de sexe, de culture et de religion).
Il fait acquérir aux élèves des savoirs et des savoir-faire. Il les aide à développer leur esprit critique, à construire leur autonomie et à élaborer un projet personnel.
Le professeur dispose d’une autonomie dans ses choix pédagogiques.

Les missions du professeur s’exercent dans le triple cadre du système éducatif, des classes et de l’établissement.

Récapitulatif des missions :

Ø exercer sa responsabilité au sein du système éducatif (connaissance des droits et obligations)
- être capable de situer son action dans le cadre de la mission que la loi confère au service public d’éducation
- être capable de contribuer au fonctionnement et à l’évolution du système éducatif

Ø exercer sa responsabilité au sein de la classe (savoir enseigner)
- être capable de connaître sa discipline
- savoir construire des situations d’enseignement et d’apprentissage
- savoir conduire une classe

Ø exercer sa responsabilité dans l’établissement


Source : France. MEN. Missions du professeur exerçant en collège, en lycées d’enseignement général et technologique ou en lycées professionnel, circulaire n° 97-123 du 23 mai 1997. Le B.O. Bulletin officiel de l’Education nationale, n°22, 29 mai 1997

Polémique

A propos de la polémique qui enfle sur les sujets de Capes, Françoise Chapron a publié un petit texte sur le blog de Pascal Duplessis. Cela s'apelle "Professionnel(s) vous avez dit professionnel(s) et c'est ici. Y sont abordés les problèmes liés au choix et au référencement des documents et à la tolérance des 10%.

Retour

Les révisions, les épreuves écrites et le stage m'ont fait abandonner le blog pendant quelques temps... Mais me voici enfin de retour, sur les starting-blocks pour la préparation de l'oral !

Curiosphère TV

France 5 vient de lancer, en complément du Site.Tv, une nouvelle web Tv éducative : Curiosphère. Le site est entièrement gratuit et propose pour le moment 650 vidéos accompagnées de fiches pédagogiques ou de dossiers thématiques. Un espace spécifique est réservé aux enseignants sur inscription. Le club enseignants permet de bénéficier d'offres complémentaires: création de blogs, téléchargement des vidéos ou encore revue de presse quotidienne.

Rapport Eric Gross sur l'art et la culture à l'école

Rapport fait au ministre de l’Education nationale, X. Darcos et à la ministre de la Culture et de la communication, C. Albanel.
Le rapport est intitulé Un enjeu reformulé, une responsabilité devenue commune : vingt propositions et huit recommandations pour renouveler et renforcer le partenariat Education-Culture-collectivités locales en faveur de l’éducation artistique et culturelle.

L’objectif du rapport est d’introduire plus d’art et de culture à l’école. Pour cela, E. Gross propose un parcours d’éducation aux arts et à la culture en trois volets :
- une initiation importante en histoire de l’art
- la rencontre avec les artistes et les œuvres
- l’apprentissage d’une pratique artistique et culturelle.

Répondre à ces objectifs suppose de former les enseignants, de développer l’offre de ressources (notamment numériques), de doter chaque établissement d’un projet culturel, d’augmenter les partenariats avec l’état ou les collectivités locales ou encore d’évaluer les élèves d’une façon appropriée.

La place des CDI dans le rapport :

Une des exigences porte sur la mise en œuvre dans chaque établissement scolaire d’un projet culturel. Il doit y avoir dans chaque EPLE un ou des lieux dédiés à la culture : le premier de ces lieux c’est le CDI :
« Les responsables de ces lieux développent depuis longtemps, au moins dans certains d’entre eux, des collections tout à fait dignes en art, en architecture, en arts plastiques. En partenariat avec les médiathèques territoriales, les CDI peuvent évoluer vers de véritables médiathèques de culture et d’art.
Nombre de responsables de CDI font observer que ces collections ne sont pas spontanément consultées. En revanche, ils relèvent que l’intervention d’un artiste, une sortie, ou tout autre action peuvent provoquer un véritable afflux. Le CDI doit donc être replacé au coeur des projets artistiques et culturels des établissements. »

On remarquera qu’E. Gross évoque largement le rôle des CDI mais pas le rôle des professeurs documentalistes en matière d’éducation artistique et culturelle.


Pour conclure nous pouvons citer F.Jarraud qui, sur le site du Café Pédagogique, explique que ce rapport amène « une réflexion sur les finalités de l’école et son rapport à la société civile ».

Sources :
GROSS, Eric (IGEN). Rapport à monsieur le ministre de l’éducation nationale et à madame la ministre de la culture et de la communication ; Un enjeu reformulé, une responsabilité devenue commune : vingt propositions et huit recommandations pour renouveler et renforcer le partenariat Education-Culture-collectivités locales en faveur de l’éducation artistique et culturelle. Décembre 2007 ici
JARRAUD, François. Le rapport Gross, un choc culturel pour l'école?. Le Café pédagogique, le mensuel n°89

BCDI 2008

La dernière version de BCDI Capes est désormais disponible sur le site du CRDP de Poitiers. La version mise en ligne est la 1.80, nous pouvons donc affirmer avec une quasi certitude que c'est la version qui sera proposée à l'oral du capes.

Palmarès du festival d'Angoulême

Le 35ème festival international de la BD d'Angoulême s'est déroulé du 24 au 27 janvier. Voici un petit compte rendu du plamarès. De quoi nous donner des idées de lectures pour les mois à venir...

* Prix du meilleur album pour La où vont nos pères de Shau Tan.

Résumé: Un homme arrive dans une étrange contrée et tente de s'habituer à la vie et aux mœurs bizarres des habitants de ce pays. Il a laissé derrière lui femme et enfants pour leur assurer une vie meilleure... Shaun Tan, dessinateur australien né en 1974, traite ici du thème de l'immigration sous une forme métaphorique, convoquant une imagerie fantasmagorique.

* Prix Essentiel Fnac/Sncf décerné à Kiki de Montparnasse de Catel & Bocquet

Classes à projet artistique et culturel

A/ Présentation

La classe à projet artistique et culturel permet, dans le cadre à la fois des horaires et des programmes, une expérience artistique et culturelle pour tous les enfants d’une classe. Elle se déroule avec le concours d'artistes et de professionnels de la culture qui interviennent au sein de la classe. Elle permet une diversification au-delà des domaines traditionnels obligatoires (musique et arts plastiques) en s’ouvrant à l’architecture, au cinéma et à l’audiovisuel, à la danse, au design, à la littérature, au patrimoine, à la photo, au théâtre. Elle favorise les initiatives de terrain et fait de chaque enseignant un acteur du projet.
Chaque projet artistique et culturel est unique car il est le fruit du partenariat entre un enseignant et un professionnel de la culture, et qu'il fait appel à l'initiative des élèves.
Le rectorat, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et les collectivités territoriales valident les contenus et les financements des classes à PAC. Lancé en 2000, ce dispositif est toujours d'actualité et prend tout son sens dans le cadre du nouveau plan d'action pour l'éducation artistique et culturelle.

B/ Texte officiel

France. MEN. Les classes à projet artistique et culturel, circulaire n°2001-104 du 14-6-2001. Le Bulletin Officiel. N°24 du 14 juin 2001. Disponible sur: http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010614/MENE0101242C.htm

L’éducation artistique et culturelle constitue une dimension fondamentale de la formation des élèves. Cette éducation s’articule autour de deux objectifs :
- réduire les inégalités d’accès aux œuvres et aux pratiques artistiques et former des nouvelles générations plus cultivées et plus ouvertes aux arts et à la culture.
- Favoriser l’épanouissement des jeunes et leur donner la possibilité d’avoir un rapport personnel avec les arts et la culture.
Les classes à PAC sont mises en place depuis la rentrée 2001 et concernent les écoles primaires, les collèges et les lycées professionnels. Les classes à PAC sont construites selon trois principes :
- établir des passerelles entre un domaine artistique et culturel et d’autres domaines de connaissances
- associer des enseignants et des praticiens de l’art dans une approche culturelle commune
- donner lieu à une restitution qui pourra prendre des formes très diverses.
Les classes à PAC concernent tous les élèves de la classe de façon obligatoire. Elles sont inscrites au projet d’école ou au projet d’établissement.

C/ Ressources, exemples

BOUCHERAT, Béatrice. Les classes à PAC ou le rôle pédagogique et culturel des documentalistes. Inter CDI. N° 184, juillet/août 2003

Récit d’un voyage imaginaire [en ligne]. Disponible sur : http://www.crdp-nantes.cndp.fr/ressources/dossier/conte_chinois/JeanLurcat_ficheaction.pdf

Fiche pédagogique d’une classe à PAC au collège Jean Lurçat d’Angers associant les professeurs documentalistes à l’action. L’objectif du projet était de réaliser un voyage imaginaire en Chine

Education à la sécurité routière

A/ Présentation

L’éducation à la sécurité routière est un dispositif éducatif qui vise à donner aux jeunes un comportement responsable sur la route. Cette éducation constitue une première étape dans la formation de l’usager de l’espace routier. Cette éducation est validée à l’école élémentaire par l’attestation de première éducation à la route (APER). Elle est validée au collège par les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR), organisées avant 14 ans pour le premier niveau et avant 16 ans pour le second niveau. Pour tous les jeunes nés à compter du 1er janvier 1988, ces attestations sont requises respectivement pour l'accès à la conduite des cyclomoteurs et l'accès au permis de conduire.

B/ Texte officiel

France. MEN. Formation à la conduite et à la sécurité routière, décret n° 2002-675 du 30-4-2002 ; Mise en œuvre d’une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelles et élémentaires, circulaire n°2002-229 du 25-10-2002 ; Préparation, mise en œuvre et validation sociale des attestations scolaires de sécurité routière, note de service n°2002-23 du 25-10-2002. Le Bulletin Officiel. N° 40 du 31 octobre 2002. Disponible sur
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/40/encart.htm

« Découvrir dès le plus jeune âge que la route n'est pas "à prendre" mais à partager, c'est acquérir des comportements qui permettent de se protéger des dangers de la circulation et de prendre en compte les autres usagers de la route. Le principe d'une éducation précoce, continue et générale, a été adopté dans l'ensemble des pays européens. »
"Cet enseignement s'intègre obligatoirement dans le cadre des horaires et des programmes en vigueur dans les établissements d'enseignement public et d'enseignement privé sous contrat. Il a un caractère transdisciplinaire".
« L'apprentissage des règles de sécurité routière par les élèves de l'école maternelle et de l'école élémentaire relève de plusieurs registres d'objectifs : des objectifs de l'ordre des savoirs (connaître des règles de circulation, de sécurité...), des objectifs de l'ordre des savoir-faire qui supposent la mise en œuvre d'opérations cognitives de haut niveau (anticiper, traiter l'information, mener en parallèle plusieurs actions...) et des objectifs de l'ordre des comportements (être respectueux des autres usagers, ...). »

C/ Ressources et exemples

Les élèves de 6ème présentent la sécurité routière aux élèves de CM1 [en ligne] http://eduscol.education.fr/D0161/fa-vaulxenvelin.pdf

Education à l’éducation routière : préparation à l’ASSR [en ligne] http://artic.ac-besancon.fr/documentation/sequences_fiche6.html
Exemple d’une séquence pédagogique collaborative entre le professeur documentaliste et le professeur principal. L’objectif est de préparer les élèves à l’ASSR pour leur en faire comprendre l’utilité.

Le poids des cartables

Au Bulletin Officiel d'aujourd'hui, un texte sur le poids des cartables.

Suite aux pesées effectuées au début de l'année scolaire, le poids moyen d'un cartable est de 8,5 kg, ce qui fait environ 20% du poids de l'enfant.

C'est pourquoi le ministère souhaite que des dispositions soient prises en 2008 en prenant appui sur les propositions du CESC et les recommandations ministérielles.

Cette réflexion devrait par exemple permettre:

- la mise en place de casiers fermés

- une limitation du nombre de fournitures

- une indication sur les manuels scolaires de leur poids

- une expérimentation des nouveaux supports tels que le tableau blanc intéractif.

Source: France. MEN. Poids des cartables, circulaire n° 2008-002 du 11-1-2008. Bulletin Officiel, n°3 du 17 janvier 2008 ici

L'ours et ses origines

Certes, pour une future documentaliste le mot "ours" doit signifier autre chose que la grosse bête poilue que l'on croise dans les montagnes.
C'est donc l'encadré qui doit indiquer, dans un périodique, la liste des collaborateurs et les mentions légales. Mais quelle est l'origine de ce mot étrange? ...
En fait l'ours désignait, dans le jargon de la presse, le patron d'une imprimerie. Ceci explique cela !!

Procédures disciplinaires dans les établissements scolaires

Dans la vie scolaire, le rapport institution scolaire/élèves n’est pas un rapport d’égal à égal, la discipline doit donc être intégrée dans la vie de l’établissement et revêtir une dimension éducative pour les élèves.
Différentes problématiques qui peuvent se poser entre discipline et éducation : Quel rapport doit être établi entre sanction et éducation ? La sanction peut-elle être éducative ? Doit-elle l’être ? Dans tous les cas ?

La responsabilité du respect de la discipline revient au chef d’établissement. Tout manquement d’un élève lorsqu’il est placé sous la responsabilité de l’établissement peut entraîner une procédure disciplinaire.
La liste des punitions scolaires et des sanctions disciplinaires doit être inscrite dans le règlement intérieur de chaque établissement car cela relève du principe de légalité.

Les punitions scolaires.

Les punitions scolaires peuvent être prononcées par les professeurs, les personnels de direction, d’éducation ou de surveillance. Elles concernent principalement les manquements mineurs aux obligations des élèves. Les types de punitions scolaires possibles sont marqués dans le règlement intérieur.
Quelques exemples de punitions possibles :
- inscription sur le carnet de correspondance
- excuse orale ou écrite
- devoir supplémentaire
- retenue
L’exclusion ponctuelle d’un cours est également possible lorsque l’enseignant juge que le comportement d’un élève nuit au bon déroulement du cours.

Les sanctions disciplinaires.

Elles sont prononcées selon les cas par le chef d’établissement, ou par le conseil de discipline.
Conseil de discipline : Conseil qui comprend l’équipe de direction, les représentants des personnels et les représentants des usagers (parents ; élèves). En tout 14 personnes y siègent pour mettre en œuvre les procédures disciplinaires.Les sanctions disciplinaires concernent les atteintes aux
personnes ou aux biens ainsi que les manquements graves aux
obligations des élèves.
La liste des sanctions disciplinaires est arrêtée par le décret du
30 août 1985 et doit figurer au règlement intérieur :
- avertissement
- blâme
- exclusion temporaire (max 1 mois) assortie ou non d’un sursis
- exclusion définitive assortie ou non d’un sursis


Sources :
La discipline dans les établissements scolaires [en ligne]. Vous, nous, ils. http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/accueil/
VANDEVOORDE, Pierre. « Discipline » in CHAMPY, Philippe. Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation. Retz, 2005. p. 274-275.

Bienvenue

Bienvenue à tous sur ce blog.